Après une ou deux gorgées de saké brûlant, le temps froid est vite oublié et l'esprit se croit démultiplié. Au fond il s'embrouille, se prend les pieds dans le tapis... C'est fier de sa maîtrise que l'on s'épanche philosophiquement du malheur quotidien. Mais aussi, le petit ramollissement conduit à un retrait temporaire des regrets et chagrins.
Alors profitons de l'instant insouciant, un luxe certain dans un océan d'incertitudes oppressantes (ouhla).
Et merci au Yamato (restaurant japonais d'inspiration sushis, sashimis, makis), pour ses mets et boissons.
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