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Pigeon, 2010, photo David Yu, Flickr, CC BY-NC-ND 2.0 |
Le pigeon biset (du nom de son espèce), s’est développé dans les grandes cités car il y trouvait beaucoup à manger. Granivore, à la base, il peut consommer aussi des fruits ou des petits invertébrés.
En ville, cependant, les pigeons sont devenus omnivores et opportunistes : une alimentation variable en fonction de leurs préférences et aussi de ce qu’ils peuvent trouver dans leur environnement.
On leur reproche d’être sales, envahissants, nuisibles…
Avec le développement croissant de la population de ces oiseaux,
la nourriture vient parfois à manquer en ville. Or l’article 120 d’un arrêté des règlements sanitaires départementaux, interdit le nourrissage des chats et des pigeons. Certains oiseaux ne sont donc pas toujours en parfaite santé du fait de ce qu’ils sont parfois obligés de consommer, mais aussi des conditions de vie dans les villes (pollution, maladies, accidents…).
la nourriture vient parfois à manquer en ville. Or l’article 120 d’un arrêté des règlements sanitaires départementaux, interdit le nourrissage des chats et des pigeons. Certains oiseaux ne sont donc pas toujours en parfaite santé du fait de ce qu’ils sont parfois obligés de consommer, mais aussi des conditions de vie dans les villes (pollution, maladies, accidents…).
Qui n’a pas vu de pigeon prostré au sol, marchant sur un moignon de patte, ou au plumage très abîmé ? Bien des problèmes sont aussi liés aux tentatives parfois brutales de contrôle de leur population dans les différentes communes (pièges, gazage, empoisonnement…).
Mais il existe quand même des associations, des scientifiques et des particuliers qui s’y intéressent de façon positive, comme l’ambassade des pigeons, la Société Protectrice des Oiseaux des villes ou encore le muséum national d’histoire naturelle via des projets de recherche à lire sur le site du pigeon en ville.
Que faire en cas de pigeon / oiseau des villes blessé, ou accidenté![]() |
Pigeons biset, en plein nourrissage,
Jardin des Plantes, Paris, 2014 (© Pascale)
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Si c’est un jeune et que vous pouvez le replacer dans son nid, c’est la meilleure solution. Si c’est impossible, ou s’il s’agit d’un pigeon en mauvais état, l’association Lapalomatriste pour la protection et le traitement éthique des pigeons en ville explique qu’il faut « sécuriser le pigeon blessé dans un carton troué fermé » et « ne jamais donner du PAIN, du LAIT ou des croquettes pour chats/chiens ramollies (sauf croquettes vegan) à un pigeon, même bébé ». Elle donne plus de détails sur les gestes à effectuer et les quelques conseils et informations de base sur sa page web. La ligue protectrice des oiseaux (LPO) donne aussi sur son site national une liste de gestes qui sauvent.
Des centres d’accueil et de soin :
- Pour toute la France, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) donne sur son site la liste de centres de sauvegarde LPO, accueillant toutes espèces d’oiseaux. Un réseau de bénévoles et de transporteurs aide à acheminer gratuitement les oiseaux vers les centres de sauvegarde (si vous êtes situé assez loin d’un centre, contactez le afin de connaître les possibilités d’acheminement de l’oiseau). Il existe aussi l’union française des centres de sauvegarde de la faune sauvage (UFCS), qui recueille et soigne les oiseaux ainsi que les mammifères (attention, quelques uns de ces centres peuvent être spécialisés dans certaines espèces d’oiseaux seulement. Il faut bien se renseigner).
- En région parisienne :
- Le site de l’antenne de LPO île de France propose une liste des centres de la région ainsi qu’un document pdf téléchargeable.
- La Société de Protection des Oiseaux des Villes (SPOV), est un centre d’accueil réservé aux pigeons. On peut trouver leurs coordonnées et le plan sur google map (pas de site web pour le moment).
Espèces prise en compte : Pigeon biset (pigeon des villes) uniquement. Ne pas hésiter à les appeler auparavant.
66 Rue Gabriel Péri 92320 Châtillon
Accès transport en commun : Métro ligne 4 (Porte d’Orléans) ou 13 (Châtillon-Montrouge), T2 Issy Val de Seine, puis bus 194, 295 ou 394… (arrêt « Jean-Pierre Timbaud »). - Le CEDAF (centre d’accueil de la faune sauvage d’Alfort) à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, recueille toutes les espèces sauvages, oiseaux et petits mammifères (y compris le pigeon).
Accueil et dépôt des animaux 24 h sur 24, 7j/7
De 8h à 18h en semaine : au comptoir d’accueil du CHUVA (Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort)
De 18h à 8h en semaine : à l’accueil des Urgences du CHUVA
Week-ends et jours fériés : à l’accueil des Urgences du CHUVA
Accès transport en commun : métro ligne 8, arrêt « École vétérinaire de Maisons-Alfort ».
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